Une interdiction de la chasse réglementée au Botswana, introduite pour la première fois en 2014, a ensuite été annulée en 2019 après qu’un rapport ait constaté une augmentation des incidents de conflits entre l’homme et la faune sauvage et des décès de bétail, en plus d’une réduction des avantages pour les communautés, à la suite de cette interdiction.
Bien que des quotas aient été établis l’année dernière, les chasseurs étrangers n’ont pas pu se rendre au Botswana en raison des restrictions liées au COVID, ce qui a eu des répercussions sur les voyagistes spécialisés dans la chasse et les communautés locales du monde entier.
À partir du mois prochain, des quotas seront délivrés aux chasseurs venant de l’étranger. La nouvelle a été accueillie positivement, notamment par les communautés dont les moyens de subsistance dépendent de la faune sauvage – nombre de ces mêmes communautés avaient critiqué les effets de l’interdiction de la chasse.
La porte-parole de l’Association des producteurs d’animaux sauvages du Botswana (BWPA), Mme Debbie Peake, a suggéré que « sans quota de chasse dans les zones communautaires et dans les concessions commerciales, de nombreux opérateurs ont été contraints de se déplacer vers d’autres pays africains où l’on chasse, comme la Tanzanie et la Zambie. »
Non seulement la chasse réglementée est essentielle pour soutenir les communautés locales par des moyens directs, tels que l’emploi ou la distribution de la viande, mais elle joue également un rôle clé en incitant les communautés coexistant avec la faune sauvage à s’engager dans des efforts de conservation.
Le CIC tient à féliciter le Botswana d’avoir ouvert les portes aux chasseurs étrangers, ce qui devrait se traduire par des avantages pour la faune, la population et le pays dans son ensemble.