Le crime contre la faune sauvage continue à faire la une de l’actualité internationale. Le braconnage et le commerce illégal de la faune sauvage ont toujours été un problème. Pourtant, aujourd’hui, s’est développée une véritable crise. Si, sur le terrain, aucune action n’est mise en œuvre contre le braconnage et contre le trafic dans certaines régions, la survie même de certaines espèces sauvages est menacée. L’évidence de ce constat ressort non seulement des médias et des rapports de recherche publiés, mais elle est aussi la conclusion de nombreux sommets de haut niveau, ayant eu lieu sur ce thème, et culminant le mois dernier avec la Conférence de Londres sur le commerce illégal de la faune sauvage.
Jusqu’à présent, ces réunions se focalisaient principalement sur les actions susceptibles d’être engagées à l’échelle internationale, principalement celles des gouvernements et des organisations internationales. Des initiatives et projets locaux ont été évoqués sans que leur soit toutefois accordée l’importance qu’ils méritent. Or le braconnage s’exerce à l’échelle locale, et à défaut d’un engagement sans faille des populations locales, tant le secteur privé que les institutions gouvernementales et internationales échoueront à mener à bien une action efficace dans les zones abritant la faune sauvage.
Le groupe que constituent les 30 millions de chasseurs, œuvrant au jour le jour à la gestion et à la conservation de la faune sauvage, n’a jusqu’à présent jamais été pleinement reconnu. Les chasseurs sont présents là où se trouve la faune sauvage, y compris les espèces en danger d’extinction. Il est bien connu que la chasse légale, bien régulée et durable, constitue une composante importante de la conservation de la faune sauvage, et cela est prouvé ; cela comprend les actions tangibles, sur le terrain, participant aux efforts mondiaux de lutte contre le crime affectant la faune sauvage.
Dans cette perspective, les chasseurs du monde se réuniront lors de l’Assemblée générale du CIC de 2014, à Milan, en Italie, pour un Sommet mondial historique, le 24 avril 2014. L’organisation de ce sommet constitue une réponse urgente des chasseurs du monde entier, qui sont très préoccupés par les nouvelles dimensions que prend le crime contre la faune sauvage, notamment l’accroissement et la généralisation du crime organisé.
Ce sommet démontrera la capacité de mobilisation des chasseurs dans le monde pour renforcer la lutte planétaire contre les criminels s’attaquant à la faune sauvage. Il servira également à mettre en exergue la valeur ajoutée que la communauté des chasseurs est capable d’apporter à cette lutte.
Le visage actuel du crime contre la faune sauvage nécessite une révision des moyens actuels de lutte contre ce fléau.
Ensemble, et principalement à l’échelle locale, les chasseurs, peuvent constituer une force puissante et efficace apportant un soutien considérable à la mise en place d’actions de lutte contre les pratiques criminelles s’attaquant à la faune sauvage.
Ce Sommet mondial représente un appel de clairon visant à l’union et à l’association de la communauté des chasseurs avec tous les groupes d’intérêts engagés à endiguer et à inverser la crise actuelle. Nous, chasseurs et sportifs, aimons la faune sauvage et nous voulons la voir survivre. Sans elle, notre passion perd tout son sens. Le sommet réunira des leaders de la conservation de la faune sauvage et des professionnels de l’application de la loi représentant des organisations nationales et internationales, afin de discuter d’une série d’actions bilatérales et multilatérales pour endiguer l’actuelle crise du crime contre la faune sauvage et déterminer des solutions pour en sortir
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